Un témoignage en provenance de la région grenobloise

Voici un témoignage plutôt savoureux en provenance d’un descendant de François Thépaut de Keroulas que le hasard de la vie a fait se déplacer dans la région de Grenoble. Mais son attachement à sa famille et à sa région d’origine sont toujours très vivaces. Merci monsieur Lozac’hmeur pour ce témoignage !

 

L’histoire des Keroulas

  • Je suis un petit fils d’Yves Lozac’hmeur fils de Marie Anne de Keroulas fille de François Thépaut de Keroulas. (Généalogie V-6-1).
  • Merci pour ce magnifique livre qui rassemble à peu prés tous les documents épars que nous avions sur notre famille et bien sur en propose plein d’autres qui nous étaient inconnus.

Vous trouverez ci-après quelques commentaires :

  • Orthographe du nom Lozac’hmeur : vous l’écrivez sans apostrophe comme on le voit sur beaucoup de documents de cette époque alors qu’actuellement notre nom s’écrit avec une apostrophe. Mon grand-père ne met pas d’apostrophe sur les courriers envoyés durant la grande guerre et en met une beaucoup plus tard sur des documents ou lettres conservés. Quand et pourquoi y-a-t-il eu cette évolution ?
  • Nous ne connaissions assez bien que Tal a roz qui n’avait rien de maritime (ambiance agricole) et nous découvrons dans ce livre un passé maritime important et glorieux bien que plus ancien, ce dont ne nous avez jamais parlé notre grand-père. Vous verrez après pourquoi c’est important pour nous.
  • En effet il se trouve que nous sommes tous des passionnés de voile avec quelques belles traversées à notre actif. Cet apprentissage s’est fait à Bénodet ou Marie Anne de Keroulas avait acheté une maison pour recevoir ses enfants et petits enfants. Cette maison est toujours dans notre famille. Mais le plus intéressant est que tous nos voiliers se nommaient Tal a roz avec à l’origine l’autorisation de notre grand-père. Il y a encore quelque part des voiliers qui n’ont pas changé de nom et s’appellent donc toujours Tal a roz.
  • Mon grand-père allait souvent en visite à Tal a roz et s’entendait bien avec Pierre de Keroulas. Mon grand-père s’est marié avec Jeanne Leborgne qui était issue d’une famille grenobloise et non bretonne. C’est toujours étonnant de voir cohabiter le même nom dans une famille mais sans aucun lien entre eux.
  • Vous évoquez page 209 la naissance hors mariage de Corentin Lozac’hmeur frère ainé de notre grand-père : nous avons appris cela très tardivement, c’était un secret de famille bien gardé. Les commentaires allaient bon train car nous trouvions sur de vieilles photos que Corentin ne ressemblait pas trop aux trois autres. En plus Marie Anne de Keroulas avait la réputation dans notre famille d’être très croyante limite bigote et nous avions du mal à imaginer cette période qui a du être terriblement compliquée pour la famille de Thépaut. En sais-t-on un peu plus sur cette période et sur les conséquences de cet événement. Enfin j’ose poser la question : qui est le père de Corentin ?

(il se dit dans notre famille que c’est à cause de cette situation que son oncle Mathurin, prêtre, a eu une vie un peu compliqué avec plusieurs affectations loin de sa Bretagne natale)

  • Enfin Corentin fut non seulement prêtre mais un éminent professeur de maths au Likes à Quimper. Il fait la guerre de 14 dans un régimentspécialisé dans les mesures et participe activement aux calculs qui permettent de situer les grosses Bhertas que les allemands avaient installés pour bombarder Paris. Nous en étions très fiers.

Merci et félicitations à toute votre équipe, ce livre sera en bonne place dans nos bibliothèques et nous permettra une transmission facile et efficace de notre histoire à nos enfants et petits enfants.

Si, vous aussi, descendant de la grande famille de Keroulas, vous avez des souvenirs, des anecdotes ou tout simplement des informations sur notre famille, merci de les partager avec d’autres en utilisant la rubrique Contact /contact/.

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